La radiogalaxie Centaurus A (NGC 5128)

Radiogalaxie Centaurus A dans la constellation du Centaure. (Crédit: ESO)

Radiogalaxie Centaurus A dans la constellation du Centaure.
(Crédit: ESO)

Cette image est le résultat de trois photographies de la radiogalaxie Centaurus A dans la constellation du Centaure. L’une des photos fut prise en lumière visible par le télescope de la Silla au Chili. La couleur orange correspond aux ondes radios captées par le radiotélescope APEX lui aussi dans le désert de l’Atacama. Quant à la couleur bleue, elle correspond aux rayons X, et a été prise par le télescope spatial Chandra. Centaurus A est l’une des galaxies les plus brillantes vue depuis la Terre, et est une cible bien connue des astronomes amateurs de l’hémisphère sud. Elle contient un trou noir supermassif en son centre. C’est lui qui est responsable des bouffées d’ondes radio qui s’échappent du centre de la galaxie et provoquent d’intenses émissions de rayon X en heurtant la matière périphérique de la galaxie. Ces ondes radio sont générées par l’effet synchrotron appliqué aux particules qui sont piégées par l’important champ magnétique du trou noir.

Vitesse de libération: Cette variable qui coûte cher !

Décollage du lanceur Falcon 9 de la société privée SpaceX lors de la mise en orbite du satellite DSCOVR de la NASA. (Crédit: SpaceX)

Décollage du lanceur Falcon 9 de la société privée SpaceX lors de la mise en orbite du satellite DSCOVR de la NASA.
(Crédit: SpaceX)

Pourquoi est-ce si coûteux d’envoyer un satellite ou un vaisseau habité dans l’espace ? Pourquoi est-on obligé de mettre en oeuvre de tels moyens et une telle débauche de gigantisme pour une capsule de quelques mètres de large ?

La fusée géante Saturn V qui à lancé l’homme vers la Lune lors des missions Apollo mesurait 110m de haut et pesait plus de 3000 tonnes. Elle avait pour mission d’arracher l’ensemble « module de service / module lunaire » d’Apollo de la gravité terrestre pour les emmener vers la Lune.

Combien pesait cet ensemble ? 45 tonnes. On a donc dû utiliser un appareillage de plus de 3000 tonnes pour mettre en orbite une charge presque 100 fois plus légère ! Au total le coût du programme Apollo (qui à lancé dans l’espace 6 vaisseaux habités) revient à plus de 20 milliards de dollars et à coûté 3 vies humaines.

Certes, c’était il y a 40 ans mais qu’en est-il aujourd’hui ? Pourquoi les lancements sont toujours aussi coûteux, fastidieux, et empreint d’incertitudes et de risques ? Et quelles seraient les alternatives pour le futur ? Nous allons tenter d’y répondre ensemble.

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L’objet de Hoag

Objet de HoagDécouvert par Arthur Hoag en 1950, cet objet (PGC 54559 ici photographié par Hubble) à la forme très particulière fut d’abord pris pour un anneau d’Einstein par son découvreur. Puis, en analysant son décalage vers le rouge (effet Doppler), il fut conclu qu’il ne s’agissait pas d’un mirage gravitationnel, mais d’une galaxie tout à fait normale quoique d’une géométrie très atypique.

Située dans la constellation du Serpent, son diamètre de plus de 120 000 années-lumière est plus grand que notre galaxie, mais sa structure est inhabituelle dans le sens où sa périphérie est composée d’étoiles jeunes et massives (bleues), tandis que son centre contient des étoiles plus vieilles et plus petites (jaunes). L’espace entre les deux est très certainement occupé par des amas d’étoiles plus sombres et dont la lumière ne nous atteint pas suffisamment pour être visible.

L’origine de cette symétrie si particulière reste mystérieuse. L’une des principales hypothèses tendrait à dire qu’une autre galaxie serait passée à proximité il y a 2 ou 3 milliards d’années et qu’une partie de sa matière aurait été capturée par l’objet de Hoag, provoquant la naissance brutale de quantité d’étoiles dans le tumulte de la rencontre.

Vous pouvez remarquer qu’un objet du même type (galaxie à anneau) apparait entre les deux anneaux. Il s’agit sans doute d’une autre galaxie plus lointaine.

Démystificateur: Considérer Newton avec légèreté est d’une grande gravité !

L'astronaute Gerald Carr "portant" son coéquipier William Pogue lors de la mission Skylab 4 en 1974. (Crédit: NASA)

L’astronaute Gerald Carr « portant » son coéquipier William Pogue lors de la mission Skylab 4 en 1974.
(Crédit: NASA)

Mes lecteurs connaissent tous cette citation de Bernard Baruch que j’ai repris dans mon roman:

« Des millions de gens ont vu tomber une pomme, Newton est le seul qui se soit demandé pourquoi. »

Oui pourquoi ? Pourquoi est-ce que cette pomme tombe sur le sol lorsque l’on est sur Terre, mais danse avec grâce dans les airs autour des astronautes de l’ISS ?

A cause de la gravité certes, mais qu’est-ce que la gravité ? Et pourquoi semble-t-elle exister sur la plupart des vaisseaux spatiaux de Science-Fiction loin de notre planète, et pas sur notre station spatiale pourtant si proche ?

Si vous êtes un habitué de mon blog, vous savez déjà tout sur la gravité. Sinon, je vous conseille de lire mon article traitant des trous noirs. Vous pourrez lire, dans la première partie, un paragraphe traitant de l’espace-temps où j’y décris la gravité. Si vous êtes d’humeur flemmarde, je peux tenter de résumer ici les choses de façon simple.

La gravité est une déformation du tissu de l’espace-temps à proximité d’un objet massif qui se traduit (dans notre monde tridimensionnel) comme une « force d’attraction ». Autrement dit, pour générer de la gravité il faut de la masse, beaucoup de masse !

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ERRATUM: Deux mois après la sortie de mon roman de SF

Si vous avez lu mon article concernant le bilan des deux premiers mois de sortie de mon roman avant la publication de ce billet, alors vous avez été victime de mon erreur.

errorEn effet, suite à la publication de cet article, j’ai découvert une erreur dans mon fichier de statistiques personnelles (errare humanum est). A cause d’une mauvaise manipulation du fameux fichier de données brutes en provenance d’Amazon Kindle Direct Publishing lorsque je l’ai intégré dans MS Excel, un écart de ventes a été créé car j’ai omis des lignes.

Je m’en suis aperçu lorsque j’ai consulté les statistiques de mon outil Dolibarr qui, lui, indiquait le chiffre correct. Depuis le départ je mettais régulièrement à jour Dolibarr avec les commandes directes mais aussi les commandes Lulu et Amazon afin de pouvoir en tirer des statistiques automatiques.

J’ai donc recommencé le processus d’intégration sur Excel depuis le départ et vérifié chacune des entrées. Et ce n’est pas 54 lecteurs qui ont maintenant mon livre entre leurs mains, comme j’avais pu le dire au départ, mais 70 lecteurs !

J’ai corrigé l’article avec les chiffres corrects et j’ai également chargé les graphiques mis à jour. N’oubliez pas de rafraichir le cache de votre navigateur si vous aviez déjà lu mon article, pour pouvoir visualiser les bonnes versions (Ctrl+F5).

C’est par ici !

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